Plan France 2030 : 1.5 milliard pour le volet spatial

L’objectif est double :

• Rattraper le retard sur certains segments de marchés clés (en ligne de mire, l’Américain Space X avec sa fusée réutilisable Falcon 9 et sa constellation de satellites Starlink) ;
• Et investir dans les nouveaux usages.

Les nouveaux entrants sur le marché seront les grands bénéficiaires du plan d’investissement : 2/3 des financements leurs seront dédiés, afin que de jeunes pousses viennent renforcer l’écosystème du secteur spatial européen.

Les investissements se concentreront sur 3 marchés-clés :

1. Les lanceurs réutilisables
   C’est sur les mini et micro-lanceurs que portera le premier appel à projet. Il visera particulièrement les startups. ArianeGroup – qui a lancé son propre projet Maïa de mini-lanceur réutilisable utilisant le moteur Prometheus et l’étage récupérable Themis – Il pourra pleinement accompagner le développement de la filière en mettant à disposition ses moyens de test moteur de Vernon (Eure) et le site de Kourou, qui sera adapté afin de permettre le lancement de micro et mini-lanceurs.
2. Les constellations de nanosatellites
   C’est sous forme de financements et d’achat de services dès 2022 que le plan d’investissement interviendra pour soutenir les projets de constellations pour l’internet large bande, la 5G et autres usages de connectivité. Les projets pourront être portés par des startups ou des acteurs historiques (PME, ETI et grands groupes).
3. Les marchés émergents prometteurs : surveillance de l’espace, services en orbite, valorisation des données spatiales…
   Des concours et appels à projets seront lancés dans les prochaines semaines.

En 2021, ce sont 515 M€ qui ont déjà été investis par l’État dans le secteur spatial, dont 200 M€ pour la relance de l’industrie spatiale (avec déjà un focus fort sur les nanosatellites et les applications valorisant des données spatiales).

Dans le domaine des lanceurs, France 2030 capitalise sur les 16M€ du plan de relance investis dans le site Ariane Group de Vernon (Eure) : le plan de relance a permis de développer un banc d’essai moteur mobile pour startups, qui a vocation à être utilisé par les projets lauréats du futur l’appel à projets France 2030 sur les mini et micro-lanceurs.

Le plan de relance spatial comporte 4 volets qui consite en :

A – Un appel d’offres pour permettre aux PME et ETI du secteur spatial d’acquérir des technologies d’avenir duales

Lauréats : 22 projets lauréats (80M€)
Absiskey félicite ses clients SODERN, COMAT, Muquans, CNIM Air Space, EFFILUX, Airbus Defence and Space.

B – Un appel à projets sur les thématiques COSPACE :

• Communications optiques
• Satellites de télécommunications
• Terminaux pour les télécommunications par satellite
• Économie de la donnée – plateforme d’intermédiation de la donnée spatiale

Lauréats : 4 projets lauréats (60M€)
Absiskey félicite son client Airbus Defence and Space.

C – Un appel à projet intitulé « Les applications spatiales : un tremplin pour l’économie et la société » –

Lauréats : 33 porteurs de projet retenus pour le Space Tour 2021 qui s’est déroulé dans 11 Régions

Absiskey félicite ses clients SYNTONY, TERRANIS, SAFETYN, WALTR.

D – Un plan Nanosatellite

• Appel à projets « Accélération des validations en vol » – En cours d’évaluation
• Appel à manifestation d’intérêt pour le Forum des utilisateurs nanosatellites – 150 opérateurs de services et utilisateurs se sont manifestés
  Appel à projets « Concepts scientifiques et technologiques innovants pour nanosatellite » Appel à projets ouvert
• Appel à projets « Démonstration de services innovants de bout en bout ayant un effet structurant pour la compétitivité de la filière française des nanosatellites » Clôture le 17/12/2021

Dotés de 222 M€, les 2 premiers appels à projets d’Horizon Europe clôturent le 16/02/2022. Il est encore temps de vous lancer !

Et dès 2022, les programmes de l’EUSPA (European Union Agency for the Space Programme) et de l’ESA (European Space Agency) vont pleinement démarrer.

Entre 2021 et 2027, ce sont 13.2 milliards d’euros que l’Union Européenne va investir dans son programme spatial.